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Ce vendredi 23 septembre, c'est la journée internationale des langues des signes. À cette occasion, nous voulons mettre en exergue les différents problèmes auxquels doit faire face une personne sourde ou malentendante par rapport au digital.

deux personnes communiquent en langue des signes par visioconférence

Pour commencer, citons quelques chiffres que nous trouvons intéressants de mentionner :

  • il y a 70 millions de personnes sourdes dans le monde ;
  • il existe plus de 300 langues des signes différentes ;
  • il existe également une langue des signes internationale peu connue par le sourd lambda ;
  • la semaine internationale des sourds a été célébrée pour la première fois en septembre 1958 ;
  • la journée internationale de la langue des signes existe seulement depuis 2017.

Plus de détails par rapports à ces chiffres.

Cette année un rassemblement aura lieu dans la ville de Spa pour marquer le coup.

Surfer sur internet, faire ses courses en ligne, regarder des films, visiter des musées, faire du sport, sont des activités pratiquées par tous, y compris par des personnes porteuse d'un ou plusieurs handicaps. Comment faire en sorte d'être réellement inclusif et de penser à tout le monde ? Parfois la chose à faire est ardue comme le fait de rénover un bâtiment afin qu'il soit conforme au handicap moteur, pour d'autres, il s'agit d'un petit effort à faire qui aidera ces personnes visées mais bien d'autres pourront également en profiter.

Sous-titrer les vidéos

L'exemple le plus connu, le sous-titrage pour sourds et malentendants (ST SME), permet à une personne sourde de suivre les images d'un film, d'une série ou d'un documentaire et d'en lire le contenu des dialogues sous forme de texte. Jusque-là, nous sommes en terrain connu, sauf qu'évidemment dans certains cas, il faudra décrire le son. Exemple concret : lors d'un film d'horreur, nous entendons une porte qui grince, il faut absolument retranscrire l'info afin de rester dans cette ambiance de peur.

Donc quand vous produisez un média audio ou même vidéo, veillez à faire en sorte qu'il soit disponible sous forme textuelle. Parfois la technologie permet de faire du sous-titrage automatique et il suffit de l'implémenter en faisant attention de vérifier que des erreurs ne se sont pas glissées lors de la transcription.

Langue des signes

Mais pour être vraiment inclusif, il faut en faire plus! Si le texte est une des solutions pour vos contenus vidéo, ce n'est pas la seule à prendre en compte.

Certains sourds ne maîtrisent pas le langage écrit, et il faut alors que le contenu soit traduit dans la langue des signes utilisée par les sourds de votre pays. En Belgique, la langue des signes francophone (LSFB) et la vlaamse gebarentaal (VGT) sont très proches, contrairement au français et au néerlandais.

Plus d'infos au sujet des langues des signes à travers le monde.

Les solutions technologiques

La technologie aide beaucoup de nos jours. L'intelligence artificielle permet de mettre par écrit ce que dit une voix et vice-versa. Les outils de conférences en ligne comme Teams de Microsoft captent le son de l'intervenant et le transforment en sous-titres. Sur un smartphone, une option permet de faire clignoter l'écran quand on reçoit une notification. Quand c'est possible, utilisez un pictogramme, de préférence accompagné du texte: de cette manière il n'y aura pas de barrière linguistique et un grand nombre de personnes pourra en profiter.

Dans le webzine okeenea, vous avez une liste d'applis conçues pour faciliter le quotidien des personnes atteintes de surdité ou malentendantes.

Que dit WCAG?

Pour que votre site web soit conforme à WCAG (Web Content Accessibility Guidelines), parmi les choses auxquelles vous devez faire attention :

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